New Life

Bonjour,

Je viens vous raconter la suite de ma séparation.

J'ai fini par prendre le taureau par les cornes et me chercher un logement, même si Je n'avais pas d'urgence, j'ai voulu entamer les démarches de séparation réelle, pour pouvoir avancer dans ma vie. Donc demande de logement via le 1% patrona. J'ai eu 4 logements qui correspondaient à ce que je voulais. Je n'en ai visité que 2 et ai demandé le second. Ma fille à suivi de près mes démarches parce qu'elle voulais savoir ce qui allait se passer pour elle.

La commission m'a accordé le logement, le temps qu'ils soient disponibles, je me suis retrouvée à devoir faire toutes les démarches pour changer ma fille d'établissement pendant les vacances de février. J'étais partie pour ne déménager que l'été prochain mais voilà, un appart pas trop mal s'est presen, j'ai saisie l'occasion qui se présentait à moi.

Donc organiser le déménagement dans la précipitation, mais ça s'est fait. Sans trop d'accrocs. Tout au moins sur le papier, façon de parler.

Je me suis retrouvée dans une période l'une de miel. Tant de choses à faire et à gérer, tout va bien, pas le temps de réfléchir, ni de me poser de questions. Puis juste après, c'est le dégel. Vu ce que j'ai pu entendre juste avant de partir, je ne serais pas revenu en arrière, mais tout de même, ça m'a traversé l'esprit. On ne quitte pas 8 ans comme ça. Et puis les difficultés qui arrivent. Entre les finances qui ne suivent pas parce qu'un seul revenu, c'est un peu court pour vivre décemment, qu'il faut bien que je rachète quelques meubles, balais, et autres choses nécessaires pour vivre au quotidien. Tout cela me plombe le moral.

Je vis dans les cartons, parce que mon compte est dans le rouge et que je ne peux pas acheter ces meubles qui me seraient bien utiles. Je ne suis pas motivée à ranger. Je passe mon temps à me dire que tout cela est un monumental gâchis et que ce n'est pas juste. J'ai quitté ma maison en pleure. Pourquoi après avoir tant donner je me retrouve au point de départ. Je sais que j'ai encore joué les bon samaritain et que j'ai pris une personne a problème, pensant pouvoir l'aider et la faire grandir. En réalités, on ne peut pas faire mûrir un homme qui n'est pas prêt à ça. 

Bref donc aujourd'hui, entre la fatigue accumulée, le déménagement et le fait de me retrouver seul, mon moral en prend un coup et j'ai vraiment une grosse baisse de régime. 

Je ne regrette pas mon choix, enfin dans quelques temps, je ne le regretterais pas. Mais pour le moment, ce n'est pas la même chose. La liberté est un choix qui peut parfois être onéreux. Je me suis demandé si je supporterais de vivre encore 40 ans dans les conditions dans lesquelles je vivais. Mais apres y avoir bien réfléchi, la réponse était évidemment non. Je ne suis pas prête à me ré-engager dans une relation, mais je regarde quand même et me demande si un jour, je trouverais la bonne personne, celle à qui je ferais confiance et qui m'aimera vraiment. Bien que je ne saches pas ce que ça fait.

Je ne comprends pas pourquoi la vie s'acharne sur certaines personnes et ne repartie pas sur l'ensemble des gens. J'avoue que j'ai pas mal donné et que j'aimerais bien à mon tour pouvoir me poser dans une vie de couple. Peut-être que les autres acceptent des choses que je refuse et que c'est ce qui fait que j'en sois là. Je ne sais pas, mais une chose est sur, depuis que j'ai déménagé, j'ai les boules. Je dois arriver à me faire mon petit cocon.

La vie n'est pas toujours juste, mais nous n'avons pas le choix. J'espère seulement que celle de ma fille sera plus agréable que la mienne.

Voilà ma nouvelle vie. Pas toute rose pour le moment, mais en devenir.